Le financement de votre futur bien immobilier

Qu’il s’agisse d’un prêt immobilier pour l’achat d’un bien en résidence principale, en résidence secondaire ou pour un investissement locatif, le prêt est généralement à rembourser sur une période de 10 à 30 ans avec des mensualités qui incluent le remboursement du capital emprunté et les intérêts.

Le taux d’intérêt varie en fonction de la durée du prêt, du montant emprunté, de votre situation financière et des conditions du marché. Le prêt peut être assorti de garanties.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE PRÊTS IMMOBILIERS

Un achat immobilier représente un investissement important. Heureusement, différents prêts immobiliers existent pour accompagner cette acquisition. Prêt amortissable, prêt in fine, prêt relais, prêts d’aide à l’accession : découvrez toutes les solutions qui s’offrent à vous !

Le prêt amortissable : il s’agit de la forme la plus classique de l’emprunt bancaire. Chaque mensualité permet de rembourser une partie de la somme empruntée, ainsi que les intérêts du crédit immobilier.

Le prêt in fine : particulièrement indiqué pour l’investissement locatif, ses mensualités se composent uniquement des intérêts et de l’assurance ; le capital est remboursé intégralement lors de la dernière échéance.

Le prêt relais : l’emprunteur peut acheter le nouveau bien avant que l’ancien soit vendu. Il est non amortissable et est conseillé aux acquéreurs qui souhaitent vendre un bien immobilier afin d’en acheter un nouveau. La banque avance alors jusqu’à 80 % de la valeur du bien en vente, sur une période allant de 1 à 24 mois.

Le prêt progressif : les mensualités d’un prêt progressif, ou prêt à échéances progressives, ont la particularité d’augmenter graduellement., en général de 1 % à 1,5 % par an.

Le prêt à taux fixe : il représente un financement sécurisé pour les emprunteurs. Le taux d’intérêt reste constant durant toute la durée du crédit avec des mensualités identiques et une parfaite prévisibilité du budget. C’est idéal pour ceux qui recherchent la stabilité et veulent éviter les fluctuations des marchés financiers.

Le prêt à taux variable : ce type de prêt offre un taux d’intérêt initial souvent plus bas qu’un prêt à taux fixe. Il est important de noter que ce taux évolue à la baisse, comme à la hausse, en fonction des indices de référence du marché. Ainsi, bien qu’il permette des économies lorsque les taux restent bas, il présente un risque de hausse des mensualités si les taux augmentent. Pour limiter ce risque, il existe des prêts à taux variable capé, où les variations sont plafonnées à un seuil défini.

Certains prêts ont été imaginés pour faciliter l’accession à la propriété. Ils sont souvent réservés au financement de la résidence principale :

 

  • Le Prêt à Taux Zéro (PTZ). Sans intérêt ni frais de dossier, le PTZ destiné aux primo-accédants. Il finance une partie de l’achat d’un logement neuf ou ancien avec travaux et est soumis à des plafonds de ressources. L’attribution d’un PTZ dépend de la zone géographique du bien, de la taille de votre foyer et de ses ressources.

 

  • Le Prêt Accession. Proposé par Action Logement, ce prêt est réservé aux salariés qui respectent les plafonds de ressources et qui souhaitent acquérir leur résidence principale. Il permet d’emprunter 30 000 € à un taux d’intérêt de 1 % (hors assurance).

 

  • Les aides pour les salariés agricoles. Action Logement a aussi mis en place des dispositifs spécifiques pour les salariés du secteur agricole. Le prêt Agri-Accession leur permet d’emprunter jusqu’à 40 000 € à un taux réduit de 1,5 % (1) (hors assurance obligatoire).

 

  • Le Prêt Épargne Logement (PEL). Les titulaires d’un Plan Épargne Logement ou d’un Compte Épargne Logement) peuvent emprunter à des conditions avantageuses après une phase d’épargne. Il est particulièrement adapté pour compléter un financement.

Adapter sa capacité d'emprunt et augmenter son apport

Si vous avez fait une simulation bancaire il y a quelques années, voire quelques mois, il est important de l’actualiser de manière régulière. En général, il faut compter un apport minimal de 10% à 15% de la valeur du bien. Il n’est pas rare de voir des apports à 20%, et parfois 30% pour être surs d’obtenir un emprunt.

Les banques peuvent également demander une épargne de précaution, c’est-à-dire une somme qu’il vous reste après avoir versé votre apport, pour lisser tout imprévu. Elle permet de vous assurer de pouvoir payer vos dépenses courantes, faire face à des incidents ponctuels et continuez à payer votre crédit immobilier.

Trouver un co-emprunteur peut faciliter l'achat

Lorsque vous cherchez à obtenir un prêt immobilier pour un projet locatif, il est important de rassurer votre banque quant à votre capacité à rembourser le prêt. Avoir un co-emprunteur peut être un moyen efficace d'augmenter votre capacité d'emprunt, car cela peut aider à répartir la charge de remboursement entre deux personnes, ce qui peut rassurer la banque.

Un parent peut aussi devenir co-emprunteur pour aider son enfant à acquérir un bien immobilier. Rien n’interdit d’acheter à plusieurs un bien immobilier avec des amis comme co-emprunteurs. Encore une fois, il faudra simplement que ces derniers soient des personnes majeures et que leurs profils correspondent aux attentes de l’établissement bancaire pour accepter la demande de prêt.

De plus, si votre co-emprunteur a de l'expérience dans l'investissement locatif, cela peut être un argument supplémentaire pour la banque et renforcer votre dossier de prêt. Les banques sont souvent plus enclines à accorder un prêt à des personnes qui ont une certaine expérience dans le domaine de l'investissement immobilier. Avoir un co-emprunteur expérimenté peut être un atout majeur pour obtenir un prêt immobilier pour un projet locatif.