L’immobilier pour un complément de retraite réussi

Si vous souhaitez vous garantir une retraite plus confortable, il est bon de penser à un investissement immobilier. Selon votre profil financier, que ce soit pour une résidence principale ou du locatif, différentes opportunités s’offrent à vous.

Devenir propriétaire de sa résidence principale

Il est toujours bon de vouloir anticiper, et préparer sa retraite dans de bonnes conditions en fait partie. Certains actifs préfèrent ainsi devenir propriétaires en achetant un logement, plutôt que de continuer à payer un loyer. La plupart du temps, le montant d’un emprunt est d’ailleurs proche d’un loyer. En revanche, une fois votre crédit immobilier remboursé, cette dépense n’impacte plus votre budget et cela peut venir compenser une diminution de revenu liée au départ en retraite.

Opter pour l’immobilier locatif

Opter pour l’immobilier locatif est simple : acheter un bien et le louer. Et pour que cela soit totalement rentable, il est souhaitable que le bien soit complètement remboursé au moment de la retraite. La mise en location permet d’engendrer des loyers réguliers pour compenser la pension de retraite. Il est même envisageable, en cas de coup dur, de revendre votre investissement locatif et potentiellement (souvent) de réaliser une plus-value.

Réaliser une retraite à crédit

L’investissement immobilier est l’unique option qui peut s’exécuter à crédit. Il est donc possible d’envisager sa retraite sans effort d’épargne réel. La seule condition étant que les loyers perçus couvrent le montant de votre crédit.

Investir dans le neuf ou dans l’ancien

Différentes solutions d’investissement dans le neuf sont possibles. Cela permet de bénéficier d’avantages fiscaux, mais également de frais de notaire réduits. La loi Pinel, par exemple, accorde une réduction d’impôt de 6 % à 21 %. Cela dépend de la durée de location (entre 6 et 12 ans). Investir dans des résidences de services pour étudiants ou pour senior est une autre option. C’est vous qui achetez le bien, mais il est loué par un gestionnaire de la résidence. Cela peut durer 9 ans reconductibles. Et vous avez, en plus, la possibilité de récupérer la TVA.

 

Si vous préférez investir dans l’ancien, c’est également possible. Il y a, en plus, un triple avantage à cela :

  • l’achat d’un bien ancien est généralement moins cher : de 20 % à 25 % par rapport au neuf ;
  • si vous proposez une location meublée, le rendement locatif est souvent plus important ;
  • la fiscalité est généralement plus intéressante.

 

Vous pouvez opter pour une Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) et ainsi imputer les charges issues de la location sur les revenus réalisés. Ou encore, profiter du dispositif Malraux concernant l’ancien à restaurer. Il faut pour cela proposer un investissement locatif dans certains lieux protégés et réaliser un travail de réhabilitation. Selon la zone choisie, l’avantage fiscal peut s’élever de 22 % à 30 % du montant des travaux (avec une limite à 100 000 €).

Loyers perçus et fiscalité

Les montants engendrés par de la location sont soumis à un barème progressif des impôts sur le revenu. Ils entrent dans la catégorie des revenus fonciers et des contributions sociales. Il est à noter que seuls les revenus fonciers sont imposés (recettes et charges). Le propriétaire doit alors faire le choix entre deux régimes fiscaux : le régime réel ou le microfoncier.

Le régime réel ne s’applique que pour les revenus locatifs de plus 15 000 € par an. Le calcul est le suivant : bénéfice foncier = montants encaissés – charges à payer. Vous avez la possibilité de déduire plusieurs charges en lien avec la location ou l’entretien du bien, telles que : les dépenses pour l’entretien, les frais de gestion, la taxe foncière, les primes d’assurance, certains intérêts d’emprunt, une déduction forfaitaire de 20 € par logement.

Le micro-foncier, quant à lui, concerne les revenus locatifs de moins de 15 000 € par an. Vous avez la possibilité de profiter d’un abattement forfaitaire de 30 % sur le revenu des loyers engendrés. Ce montant est censé englober la totalité des charges en lien à la location.

Inconvénients et avantages de l’investissement immobilier

Si vous décidez de gérer seul la location de votre investissement, il vous faut connaître les règlements en vigueur. Vous devez avoir aussi du temps à y consacrer pour diriger les annonces, les visites ou encore l’état des lieux. La location engendre également des impôts et des charges à prendre en compte. Cela vient diminuer votre rente. Personne n’est à l’abri d’un impayé avec un locataire. Il faut être en mesure de gérer la crise financière ainsi que le temps que cela prend en procédures diverses.

Mais il faut aussi voir les côtés positifs. L’investissement immobilier constitue un patrimoine non négligeable qui, à l’âge de la retraite, génère des loyers réguliers ainsi qu’une réserve financière en cas d’imprévu. Cette acquisition peut être financée à crédit, avec un effort d’épargne faible, car payé par des loyers. Cela garantit également un hébergement sûr.